LE BLOG DES LIVRES QUI RÊVENT, missbouquinaix, mardi 18 février 2014


« Quatre murs. Quatre frères et sœurs. Des secrets, des rancœurs, des silences, des regrets. Une maison. Une mère. Trois récits. Un beau roman. Et un constat : aucune famille n’est immortelle.

Voici comment je pourrais résumer ce court texte de Kéthévane Davrichewy, qui renoue avec ce que j’avais apprécié dans La Mer Noire : sa capacité à dessiner, en quelques traits, une famille, un clan qu’elle photographie à un instant donné. […]

Kéthévane Davrichewy a vraiment un don pour nous dire, tout simplement, ce qui fait une famille, ce qui crée une mémoire commune, par-delà les dissemblances.

Tout cela avec une belle langue, qui se lit dans un souffle poétique, avec bonheur. Une langue qui en dit autant qu’elle en cache, car les non-dits, les silences sont parfois aussi parlants.

Un texte qui évoque également le deuil, l’émancipation. Qui permet de mettre des mots sur ce qui nous torture, ce qui nous attriste. Un texte à faire lire à tous les membres de sa famille… »