TÉLÉRAMA, Christine Ferniot, mercredi 1er avril 2020
« Vingt ans ont passé entre son premier livre, Deuils cannibales et mélancoliques, et L’Annexe, son huitième et nouveau roman. Leur publication, en parallèle, permet de comparer dans le temps les obsessions de Catherine Mavrikakis et de mesurer son amour fidèle pour la littérature, mais de constater également son cheminement vers un romanesque plus échevelé. Inspiré par les années 1990 et les ravages du sida sur ses amis et ses proches, Deuils cannibales et mélancoliques révélait déjà son désir de marier la rage et le rire grinçant face au deuil. Les fantômes des disparus sont toujours là, tapis, dans L’Annexe, mais l’écriture a changé et l’envie de jouer avec la fiction arrondit les angles. »