Jean-Claude FIGNOLÉ
Jean-Claude Fignolé est né le 24 mai 1941 à Jérémie, en Haïti. Après avoir suivi des études de droit, d’agronomie et d’économie, il devient critique d’art au Centre d’art de Port-au-Prince, journaliste – notamment au Petit samedi soir dans les années 1970 –, critique littéraire et enseignant.
Dans les années 1980, il apporte une aide essentielle aux habitants du petit village des Abricots dans la Grande Anse. Il les assiste dans un travail de développement de première nécessité (reboisement, éducation, santé, constructions routières, agriculture). De 2007 à 2012, il est maire de ce village et président de l’Association des maires de la Grande Anse (AMAGA).
De 1990 à 2000, on le retrouve observateur et commentateur dans le journal Le Nouvelliste, où il tient la rubrique « Rompre le silence » dont les analyses politiques font découvrir la laideur d’un pays cloué dans son échec.
En 2010, après le séisme en Haïti, il vient en aide à des milliers de rescapés.
Il est membre de la direction du collège Jean-Price Mars – qu’il a fondé avec René Philoctète et Victor Benoît –, participe au développement touristique de son île et prononce des conférences.
Grande figure de la littérature haïtienne, Jean-Claude Fignolé a créé, avec René Philoctète et Frankétienne, le mouvement littéraire « Spiralisme ».
Essayiste et nouvelliste, il a également écrit des romans. Ses deux premiers, publiés aux éditions du Seuil, Les Possédés de la pleine lune (1987) et Aube tranquille (1990), sont considérés comme des œuvres majeures de la littérature haïtienne. Son sixième roman, Une heure pour l’éternité, a paru chez Sabine Wespieser éditeur en 2008.