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Maryline Desbiolles lit « La Mer », texte inspiré par Claude Debussy, sur France Culture

Maryline Desbiolles lit « La Mer », texte inspiré par Claude Debussy, sur France Culture

Dans cette lecture musicale enregistrée dans le cadre des rencontres de Brangues, l’autrice Maryline Desbiolles lit « La mer », texte inspiré par l’œuvre de Claude Debussy.

Pour ce texte, issu d’une commande de France Culture de 2012 initiée dans le cadre d’une coproduction avec la Direction de la Musique de Radio France, Maryline Desbiolles s’est inspirée de La mer de Claude Debussy. Dans cette lecture musicale enregistrée dans le cadre des Rencontres de Brangues en juin 2024, c’est elle qui lit son texte, porté de bout en bout par la musique du compositeur (La mer : I. De l’aube à midi sur la mer, de Claude Debussy, sous la direction de Michel Tabachnik, Brussels Philharmonic).

« J’aime Debussy depuis longtemps. Mélisande aux longs cheveux est un des motifs de mes romans. À force d’écouter la musique de Debussy, il me semble que je l’ai un peu entendue, que j’ai entraperçu ses chatoiements. Ce n’est pas une œuvre qui se donne d’emblée. Pour écrire autour de La Mer, avec La Mer, j’ai commencé par l’écouter encore et encore, pas jusqu’à plus soif, j’ai toujours soif de La Mer, puis je l’ai suivie de tout près, pas après pas, ou plutôt vague après vague, phrase musicale après phase musicale, note après note. Avec La Mer est aussi l’histoire de cette aventure unique, difficile, envoûtante, dont je ne suis pas revenue inchangée. »
Maryline Desbiolles

Maryline Desbiolles remporte le Prix littéraire « Le Monde » 2024 pour « L’Agrafe »

Ce roman grave et aérien de l’émancipation d’une petite-fille de harkis, qui passe par la découverte du passé des siens, a emporté l’adhésion du jury. Le prix a été décerné, mercredi 4 septembre au soir, au campus des Cordeliers, à Paris.

Le douzième Prix littéraire Le Monde a été remis, mercredi 4 septembre, à Maryline Desbiolles pour L’Agrafe (éd. Sabine Wespieser). L’écrivaine y poursuit une œuvre ancrée dans l’arrière-pays niçois, où elle vit. C’est dans ses paysages pierreux que court une jeune fille, Emma Fulconis, avec une sauvage liberté, jusqu’au jour où la morsure d’un chien l’immobilise et la pousse à se pencher sur le passé familial que lui rapporte son oncle, grandi dans un camp de harkis. La manière dont l’autrice met sa langue torrentielle, dansante, au service de cette histoire de fractures multiples, est récompensée par notre jury. Présidé par Jérôme Fenoglio, directeur du Monde, celui-ci est composé de journalistes travaillant au « Monde des livres » (Jean Birnbaum, Florent Georgesco, Raphaëlle Leyris et Nicolas Weill) et aux quatre « coins » du Monde : Emmanuel Davidenkoff (développement éditorial), Zineb Dryef (« M Le magazine du Monde »), Gaëlle Dupont (Planète), Clara Georges (« Intimités »), Raphaëlle Rérolle (Grands Reporters), Solenn de Royer (Politique) et Alain Salles (Débats et Idées). L’Agrafe succède à Triste tigre, de Neige Sinno (P.O.L).

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Arièle Butaux lauréate du prix de la Closerie des Lilas pour « Le Cratère »

Le prix littéraire de la Closerie des Lilas, au jury et aux lauréates exclusivement féminins, a été décerné jeudi 25 avril à Arièle Butaux pour « Le Cratère » paru en mars chez Sabine Wespieser éditeur.

La présidente du jury, la journaliste Claire Chazal, a salué la « densité et délicatesse de l’écriture » d’Arièle Butaux, sur un « sujet intime, bouleversant, sur la famille, le handicap, l’enfance, sans aucun cratère larmoyant ».

Une autre jurée, l’actrice Bérénice Bejo, déclare dans un communiqué y voir une « sublime ode à l’amour qui lie une sœur à son frère », tandis que la romancière Claire Berest y a vu « un hurlement en sourdine ».

https://www.livreshebdo.fr/article/ariele-butaux-laureate-du-prix-de-la-closerie-des-lilas-2024

Tiffany Tavernier dans « Le Libé des écrivain(e)s », vendredi 12 avril 2024 : « Sécheresse : à Bogotá, l’eau mourante », avec Colombe Boncenne

Tiffany Tavernier dans « Le Libé des écrivain(e)s », vendredi 12 avril 2024 : « Sécheresse : à Bogotá, l’eau mourante », avec Colombe Boncenne

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Arrivée quasiment au bout de ses réserves, la capitale colombienne a mis en place jeudi des mesures drastiques de restriction d’accès à l’eau pour ses 8 millions d’habitants. Une première pour une ville de cette taille et un signal fort.
Il faut imaginer une agglomération grouillante de plus de 8 millions d’habitants, perchée sur un plateau à plus de 2 600 mètres d’altitude, totalement encerclée par les montagnes. Il faut imaginer partout alentour une forêt humide qui s’étend sur des dizaines de kilomètres. Il faut imaginer un climat tempéré (12 °C en moyenne), un ciel entre brumes et grisailles, une humidité sans cesse palpable. A Bogotá, l’élément eau est partout présent. Bogotá, ville-cuve, ville-réservoir, ville-entonnoir, ce sont les mots qui nous viennent, à nous deux qui connaissons cette capitale. Pourtant, depuis ce jeudi 11 avril, la municipalité a mis en place des mesures drastiques de restriction d’accès à l’eau.
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Tiffany Tavernier dans « Le Libé des écrivain(e)s », vendredi 12 avril 2024 : « Un lycéen retrouvé mort à Reims, un cri à entendre »

Tiffany Tavernier dans « Le Libé des écrivain(e)s », vendredi 12 avril 2024 : « Un lycéen retrouvé mort à Reims, un cri à entendre »

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À peine a-t-on retrouvé ce jeune homme mort, on a tous immédiatement pensé au suicide. Comme si c’était, dorénavant, une évidence. Comme si, ce désespoir allait de soi. Et comment penser autrement quand on sait que, depuis la crise du Covid, les pensées suicidaires et les tentatives de suicide chez les adolescents explosent. Cela ne concerne peut-être pas ce jeune garçon de Reims. Il n’empêche. On y a tous pensé. On y pense. Parce que le mal-être chez les jeunes ne cesse de grimper. Quand est-ce que nous nous arrêterons tous pour entendre ce cri-là ? Quand ?
Dans mon dernier roman, tous les enfants renoncent au monde en s’endormant. Certes, nous sommes encore loin du compte mais, dans le nôtre, ils sont de plus en plus nombreux à se tuer. C’est presque pire.
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Maryline Desbiolles invitée du MOCO dans le cadre de l’exposition « Entre les lignes. Art et littérature » à partir du 2 mars 2024

Cinq auteurs et autrices ont été invités à concevoir un projet particulier, pour révéler leur lien avec la création contemporaine. Chacun investit librement l’un des espaces et propose sa propre exposition, autorisant ainsi un parcours varié et un kaléidoscope de propositions singulières et subjectives.

Depuis longtemps, Maryline Desbiolles accompagne les artistes, comme son recueil de textes Écrits pour voir en témoigne. Elle propose de poser son regard sur des œuvres qui lui sont familières, avec lesquelles elle ne cesse de tracer son chemin en se concentrant sur la notion de « lieu ».

Page de l’exposition sur le site du MO.CO