FRANCE Ô, Cyriaque Sommier, mardi 4 novembre 2014
Yanick Lahens est l’invitée d’Infô soir.
Yanick Lahens est l’invitée d’Infô soir.
« G. P. : C’est encore un petit bijou découvert par les éditions Sabine Wespieser qui nous arrive là. C’est un magnifique roman d’apprentissage, une espèce d’ode à la vie, contre l’esprit unique justement. […] »
« [Yanick Lahens] vient de loin, très loin même… Je vis en Haïti, très loin vraiment du tumulte parisien, du bruit et de la fureur parisienne. […] »
« Je dois être sur un fil, pour montrer qu’Haïti n’est ni un cauchamar ni une carte postale. C’est juste un endroit où l’humanité se décline d’une certaine façon. […] Je parle d’Haïti, mais cette histoire est universelle, a expliqué la lauréate. »
« Depuis qu’elle se consacre à l’écriture, Yanick Lahens développe un style qui est tout à fait à elle, qui est fait d’images poétiques très percutantes et d’une finesse dans la narration et dans la manière de raconter, de peindre les sentiments très juste, très fine. […] »
« Un jeune garçon, Franz, contraint de gagner sa vie quitte la campagne, arrive à Vienne et va travailler chez un buraliste dans un tabac Tresniek et là, parmi les clients, il va rencontrer un amateur de cigare qui s’appelle Sigmund Freud. […] »
« D. M. : Je trouve que c’est un livre qui a une tonicité absolument formidable. C’est-à-dire que cette forme de naïveté, confrontée à cette époque terrible, tout ça pourrait s’éroder et, en fait, Seethaler le tient parfaitement jusque dans les situations les plus difficiles. […] »
« E. L. : Qu’est-ce que vous avez pensé, vous Pascal Ory, de ce roman de Robert Seethaler, Le Tabac Tresniek, chez Sabine Wespieser, traduit de l’allemand par Elisabeth Landes ? […] »
« Y. L. : Ce roman a été un prétexte à un voyage vers ces terres intérieures […]. D. P. : La tension de ce livre, c’est une énigme et un mystère. »
« J’avais envie de vous parler d’un premier roman à l’écriture remarquable. C’est Marion Richez qui nous raconte l’histoire d’une trentenaire qui s’est construite toute seule, loin de sa famille, et qui est, en l’occurrence, devenue une femme assez dure. […] »