LIBÉRATION, samedi 13 octobre 2012
« Raconter l’Irlande incestueuse, les mariages sans amour sans faire de victime : À travers les champs bleus de Claire Keegan. »
« Raconter l’Irlande incestueuse, les mariages sans amour sans faire de victime : À travers les champs bleus de Claire Keegan. »
« La terre, la famille et le prêtre. La terre que l’homme préfère à sa famille, la famille qui n’aime pas à sa faim, le prêtre dont la soutane n’est pas sans tache : sainte trinité des histoires irlandaises de Claire Keegan. […] »
« La discrète écriture de Jean Mattern pointe avec délicatesse la fragilité et l’espoir des hommes blessés. Il fallait qu’une trace persiste de mon désir, conclut-il. Que rien ne s’arrête. »
« Comment réagissent des Américains de religions, de couleurs, de milieux différents, lorsqu’ils sont personnellement confrontés à l’exécution d’un condamné à la peine capitale ? […] »
« Si Catherine Mavrikakis est franco-grecque par ses parents, sa plume a tout de celle d’une Américaine. On croit sentir, dans ce roman, la patte des meilleurs traducteurs de la littérature d’outre-Atlantique et pourtant, non. […] »
« Au pénitencier de Charlestown, aux États-Unis, Smokey Nelson va être exécuté. Trois personnes, dont on suit le récit séparément, se souviennent que ce criminel a, au moment de son quadruple meurtre, croisé leur chemin et bouleversé définitivement leur vie. […] »
« De Claire Keegan, on aimait la prose cristalline, limpide, ouverte à tous les vents, tous les temps ; on admirait son travail sur les couleurs et sa façon de restituer le regard d’un enfant. On l’aimera encore, pour d’autres raisons, […] »
« Il y a des univers qui nous semblent proprement extraordinaires, quasi surnaturels. Et qui pourtant sont de la plus grande trivialité, du plus absolu ordinaire. C’est le cas des nouvelles de Claire Keegan, […] »
« Quand tu meurs, il faut partir. Laisser derrière soi les liens les plus précieux. Est-ce ce que s’est dit Simon, ce brillant et trop sage étudiant en médecine, qui, en se découvrant atteint d’une tumeur au cerveau, […] »
« On ne donnait pas cher de Behrouz quand il est né, prématuré. À part sa mère qui n’en voulait pas et puis ne cessa de l’aduler, personne ne croyait que l’enfant grandirait. Et puis l’envie de vivre, d’amuser et de rêver a fait le reste, et Behrouz, le meilleur des jours en persan […] »