LIBÉRATION, Claire Devarrieux, samedi 12 février 2022
« Gustav Mahler, bientôt 50 ans, au faîte de la gloire et au soir de sa vie, grelotte de fièvre sur le pont supérieur de l’Amerika. »
« Gustav Mahler, bientôt 50 ans, au faîte de la gloire et au soir de sa vie, grelotte de fièvre sur le pont supérieur de l’Amerika. »
« Comment ensevelir son passé pour plus qu’il ne bouge ? Redevenir une page blanche, un corps sans les douleurs psychiques inoculées par la vie. »
« L’écrivaine prend son temps pour poser son histoire. Elle nous accueille factuellement puis nous enrobe aimablement, et pas à pas nous engloutit, nous absorbe, afin de mieux dévoiler ces mille choses qui ne s’expriment que dans le non-dit. »
« Avec une grâce infinie, Robert Seethaler projette, compose lui aussi, cette vie comme à la lisière du réel. Il raconte, il suggère plus qu’il ne montre. On ne sait s’il s’agit d’un court roman ou d’un long haïku tant la poésie impressionniste berce ce récit. »
« Sur le pont d’un bateau, L’Amerika, Gustave Mahler médite sur ce que fut sa vie. Il rentre au pays pour mourir après une vie consacrée à la musique. »
« Fervent, tendu comme un câble au-dessus d’un précipice entre deux pays et deux vies, le superbe roman de Dima Abdallah inscrit dans la ville la cartographie intime d’un homme qui cherche à se perdre. »
« La sobriété de l’écriture, les va-et-vient entre un présent de souffrance et un passé qui redéploie ses hauts comme ses abîmes, donnent une saveur poignante à cet hommage sensible à Gustav Mahler. »
« L’écrivain et critique musical haut-alpin Vincent Borel a consacré son douzième ouvrage, “Vertige de l’hélice”, au compositeur Camille Saint-Saëns. Il a rencontré ses lecteurs à la librairie Au coin des mots passants, vendredi. »
« Dima Abdallah laisse s’épancher un narrateur déchiré qui ne souhaite pas recoller les morceaux de sa vie mais plutôt s’anéantir, se dissoudre dans le bitume de la ville. »
Elisabeth Landes, traductrice de Robert Seethaler, présente son travail sur le dernier roman de l’auteur.