LA CROIX, Stéphanie Janicot, jeudi 4 octobre 2018
« […] Dans toutes ces descriptions, l’atmosphère est parfaitement rendue, saisissante, l’écriture précise, détaillée, poétique toutefois, et même lyrique. […] »
« […] Dans toutes ces descriptions, l’atmosphère est parfaitement rendue, saisissante, l’écriture précise, détaillée, poétique toutefois, et même lyrique. […] »
« […] Condamnée à errer dans l’aéroport Charles-de-Gaulle, elle y fait des rencontres insolites et s’invente un itinéraire de voyageuse au gré de ses interlocuteurs. […] »
« Son roman s’appelle Roissy. Ce nom, c’est celui du célèbre aéroport Charles-de-Gaulle, qui sonne comme une promesse d’évasion, mais aussi comme un repoussoir. […] »
« Il faut avoir de sacrées perspectives pour imaginer un huis clos dans les souterrains d’un aéroport. Le septième roman de Tiffany Tavernier va loin, et fait du bien. […] »
« « Je n’ai rien vu. » – c’est ce que dira le prêtre qui livre ici le récit, hallucinant d’étrangeté, d’une disparition, celle de Paul, un père de famille vivant dans le lotissement voisin. […] »
« Une histoire de racines »
« Bien loin de Fraternels (2016), Vincent Borel renoue ici avec sa passion pour la musique classique. Après avoir dressé les portraits de Lully (Baptiste, 2002) et Wagner (Richard W., 2013), il s’intéresse à Anton Bruckner. […] »
« Roissy, pour autant, n’est pas une enquête anthropologique écrite avec rigueur et sang froid. Bien au contraire. C’est un journal intime enregistrant sursauts et palpitation de ses personnages. […] »
« S’appelle-t-elle Anna, comme elle l’a dit à Luc, veuf depuis un crash aérien, qui continue d’attendre sa femme à Roissy ? […] »
« Que ressent-on quand on n’a plus ni mémoire ni identité ? C’est aussi la quête de ce roman. Tout se vit dans l’instant présent, tout passe par le ressenti. […] »