LIRE, Christine Ferniot, février 2015
« À l’instar de Patrick Modiano ou de Marguerite Duras, Michèle Lesbre écrit moins sur la mémoire que sur l’oubli. Ou, plus exactement, la peur de l’oubli. […] »
« À l’instar de Patrick Modiano ou de Marguerite Duras, Michèle Lesbre écrit moins sur la mémoire que sur l’oubli. Ou, plus exactement, la peur de l’oubli. […] »
« Avec le magnifique Pietra viva, la romancière nous faisait partager la vie de Michel-Ange. Cette fois, elle a imaginé une histoire de femmes au début du XXe siècle. […] »
« Au début du XXe siècle, les amours ancillaires d’un châtelain vont donner naissance à un enfant. À partir de cette trame, la romancière enchaîne les vies d’une bourgeoise et de sa bonne dans une société corsetée. […] »
« Plongée dans le huis clos d’une maison bourgeoise du début du XXe siècle. Sous le vernis sans écailles de ce couple marié depuis cinq ans, se trame une histoire qui se joue à l’étage des bonnes où vont se succéder le mari et la femme. […] »
« Léonor de Récondo situe son quatrième roman, Amours, dans la province française. Une maison cossue, dans le Cher, en 1908. Mariée à un notaire, Victoire relit Madame Bovary et fuit l’enchevêtrement immonde que son époux impose à la jeune domestique, Céleste, bientôt enceinte. […] »
« 1908. Victoire, mariée à un notaire depuis cinq ans, ressemble à Emma Bovary, dont elle lit d’ailleurs l’histoire. Elle endosse sans entrain le rôle de la bourgeoise, même si son patronyme laisse deviner le réveil. […] »
« Brisant les cadres du conformisme bourgeois, l’auteur touche à l’éclosion du désir, la prise de conscience de son propre corps, la ferveur et la pureté d’un sentiment qui balayera tout. […] »
« Trio classique. Scénario moins ordinaire. […] Or, il arrive que Céleste soit enceinte. Victoire, plutôt que de la jeter à la rue, comme la bienséance l’imposerait, imagine un autre scénario qu’accepte illico Anselme, lui qui se pensait stérile et à jamais sans descendance : ils garderont cet enfant […] »
« 1908. Victoire, une jeune bourgeoise de province, mariée, via une annonce du Chasseur français, à maître Anselme de Boisvaillant, notaire, se refuse à l’enchevêtrement immonde qui donnerait un héritier au couple. […] »
« De la vie extraordinaire de son arrière-grand-père, Kéthévane Davrichewy n’a pas cherché à faire une grande saga. Son roman est avant tout une quête de ses racines familiales géorgiennes. Il est sobre, bref, précis, intime. […]»