LA SEMAINE, Justyne Stengel, mercredi 19 avril 2023
Entretien avec Dima Abdallah, lauréate du prix Frontières – Léonora Miano. Un moment privilégié pour découvrir ses engagements, sa vision du monde et les concepts qui émaillent son récit.
Entretien avec Dima Abdallah, lauréate du prix Frontières – Léonora Miano. Un moment privilégié pour découvrir ses engagements, sa vision du monde et les concepts qui émaillent son récit.
« On me demande souvent si je me considère encore comme une enfant de la guerre civile, ce à quoi je réponds : oui, à chaque instant, chaque minute, chaque seconde, tout le temps. »
« À travers une lutte de l’autre siècle, c’est à une lutte d’aujourd’hui que Maryline Desbiolles nous renvoie. Les mêmes quêtes, les mêmes désirs : exister en travaillant, exister en étant femmes – exister mieux. »
« Férue de littérature, Camille Froidevaux-Metterie a discuté des livres qu’elle aime offrir. »
« Les flots comme les mots consolent et ouvrent les portes de ce qu’il ne faut ni perdre ni égarer : la liberté. »
France Bleu et le réseau de librairies indépendantes PAGE des Libraires lancent la neuvième édition de leur Prix, qui récompense chaque année le roman français de l’été parmi cinq romans français ou francophones parus en début d’année.
« Tous les romans et textes de Maryline Desbiolles ont la vitalité de la poésie et la confiance des mots choisis avec soin. L’écrivaine se laisse emmener par la langue et écrit comme elle avance, d’un pas vif, à travers ses paysages, sans s’assigner de but trop évident. »
« Maryline Desbiolles nous emporte avec finesse et lumière. L’auteure est talentueuse. Son récent ouvrage se passe à Lyon, à la Croix Rousse et à la Guillotière et c’est un hommage aux silencieuses. »
« Formidable portrait d’une communauté repliée sur elle même et qui s’épie, “Les Ravissements” décrit aussi avec une ironie mordante les parents à travers une variété de réactions face à l’épidémie. »
« Les vies de femmes que tresse ici Maryline Desbiolles ne sont pas des vies minuscules […], ces vies au contraire se sont écrites en majuscules, un temps très court où chacune a pris conscience de soi au sein d’un collectif bien plus grand qu’elle. »