L’OBS, jeudi 8 septembre 2022
« Ce livre fort et poignant autour de l’émancipation féminine et du poids d’un passé violent a convaincu le jury composé de 400 adhérents et 400 libraires Fnac. »
« Ce livre fort et poignant autour de l’émancipation féminine et du poids d’un passé violent a convaincu le jury composé de 400 adhérents et 400 libraires Fnac. »
« Récit d’un martyre, et d’une douleur insoluble, mais aussi récit d’une géographie sociale, et d’une impasse, ce roman sombre fait partie des livres remarqués de cette rentrée littéraire. »
« Avec ce premier roman, fort et poignant sur l’émancipation féminine et le poids d’un passé violent, la Valaisanne a su convaincre le jury du prix composé de 400 adhérents et 400 libraires Fnac. »
Dans cette nouvelle interview La Claque, la lauréate du Prix du Roman Fnac 2022, Sarah Jollien-Fardel, revient sur son récit, son processus d’écriture et nous lit un passage de son livre.
« Le portrait qui émane de ces pages est donc celui d’un homme bien ancré dans sa nature profonde : celle d’un Irlandais, qui n’a jamais pu réellement gommer son accent parce qu’il ne le souhaitait pas, qui a pu paraître lisse à l’écran mais ne s’est jamais altéré dans le choix de ces rôles. »
« Ici, tout se sait ; alors, même si personne n’ose dire mot, il est évident que tout un chacun est au courant des atrocités qui ont lieu. Pourtant, le silence est roi. Et Jeanne ne peut le supporter. »
« La lecture de « Sa préférée » provoque la sidération. Une vraie gifle. Un premier roman très impressionnant. »
« Kéthévane Davrichewy nous plonge dans l’intimité de personnages d’un réalisme curieux, qui nous met directement face à nos propres relations défectueuses, complexes, parfois même douloureuses. “Nous nous aimions” est un roman qui blesse, émeut, mais surtout qui encourage à aimer plus fort, plus sincèrement – les mots avec.»
« Sans le nommer, sans relier les points, le livre décrit un triple féminicide. La bataille de la narratrice contre son père est vouée à l’échec, les destins de ses mère et sœur, scellés. Toutes trois, recluses dans cet à-côté qu’est la violence, sont d’emblée perdues au monde […] « Sa préférée » est une tragédie. »
« Ce beau roman est parfois insoutenable, et c’est là son paradoxe ; l’autrice réussit à éviter tout misérabilisme en inscrivant cette histoire complexe dans un territoire qui change de couleur selon le désir, les clichés et les rêves que l’on y projette. »