HARPER’S BAZAAR, Victoria Trébeau, mardi 30 avril 2024
Rencontre avec la lauréate de cette récompense annuelle consacrée à la littérature féminine.
Rencontre avec la lauréate de cette récompense annuelle consacrée à la littérature féminine.
« Ce roman qui mélange les registres, qui mêle la trivialité sordide d’un rapport destructeur à des rêves et des passages d’un grand lyrisme lors des souvenirs d’enfance sur un autre continent, […] dit l’aventure d’Alice pour remonter du trou où elle était tombée. »
« On sent combien il a dû être difficile pour Arièle Butaux de mettre des mots sur ce drame, la perte d’un frère « différent ». Mais ce roman n’en est que plus fort et plus bouleversant. »
« Que cette libération se manifeste par une descente n’est sans doute pas le moindre avertissement porté par ce roman si juste, et si intense. »
« Avec Arièle Butaux, « le mal de frère » fait vertige, une vie hors normes et trempée d’incompréhension. »
« Le contraste singulier entre le huis clos infernal du couple et l’univers lumineux, ouvert, de la sainteté, et de la douceur charitable incarnée par les êtres qu’Alice découvre, donne à ce roman une originalité folle. La lecture est aussi captivante que fascinante. »
« Arièle Butaux ose lever le voile sur l’abyme intérieur provoqué par la mort de son frère handicapé. L’écrivaine nous livre un texte vibrant, aussi intense qu’essentiel, qui nous laisse le souffle coupé. »
« C’est un roman très original, avec une structure parfaite, pour évoquer ce douloureux problème de l’emprise d’une personne sur une autre et de la difficulté à en sortir. »
« Pour une romancière comme Maryline Desbiolles qui pratique pour son propre compte une écriture du parler, c’est le signe d’une confiance dans son interlocuteur, dans sa verve, c’est-à-dire dans la capacité de cette parole à décrire un monde muet. Une gageure, faire parler un artiste de son art. »
« Tiffany Tavernier a construit son roman comme un cheminement intérieur. Outre la vie d’Alice dans son quotidien fait de violences psychologiques et physiques, elle nous dévoile – sans prosélytisme – la vie des saints et des candidats à la canonisation. »