LE BLOG DE LA BIBLIOTHÈQUE DE SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE, mardi 24 février 2015
« La narratrice observe un homme bien vêtu plongé dans la lecture de Scènes de la vie de bohème. Ce livre, elle l’a vu autrefois sur le bureau de son père. […] »
« La narratrice observe un homme bien vêtu plongé dans la lecture de Scènes de la vie de bohème. Ce livre, elle l’a vu autrefois sur le bureau de son père. […] »
« […] Michèle Lesbre fait partie de ces auteurs dont la poésie vous emporte. Elle raconte ici un simple voyage, mais elle prend le temps de le vivre, d’admirer, de réfléchir, de se souvenir, et de rencontrer. […] »
« Léonor de Récondo nous immerge dans le huis clos de cette maison aux murs bien épais, où chacun des cinq personnages – Victoire, Anselme, Céleste, Huguette la gouvernante et Pierre son mari, jardinier et chauffeur – suit sa partition sans troubler l’ordre établi par la bienséance de mise. […] »
« […] Un roman sur les corps, sur une société corsetée, sur les convenances, les traditions qui sautent, crissent, se brisent. Amours avec un S. […] »
« Amours. Le genre de titre porteur de belles promesses ! Le risque est pris pour Léonor de Récondo, adepte du saut dans le vide créatif après son original Pietra viva où le lecteur suivait un épisode de l’existence de Michelangelo. […] »
« Un éclusier accueillant, un chien égaré et fidèle, des mariniers d’un autre temps, un père : voici quelques-uns des personnages que l’on rencontre avec la narratrice de Chemins, le dernier roman de Michèle Lesbre. […] »
« Michèle Lesbre aime s’installer dans le flottement et l’étirement du temps. Chemins est le point d’orgue de tous ses écrits, ceux où la vie se joue en apesanteur dans un théâtre d’ombres et de lumières, interrogeant une mémoire collective et intime. […] »
« Victoire de Boisvaillant, jeune épouse d’un notaire du cher au début du XXe siècle, au destin si tracé, se découvre, s’apprivoise et apprend à s’aimer comme à aimer petit à petit dans le silence de cette grande maison bourgeoise à l’ordre si établi. […] »
« C’est ce carcan – physique et moral – que la romancière choisit de faire voler en éclats, détaillant avec justesse le drame qui se noue autour du notaire Anselme, de sa femme Victoire et de la bonne, Céleste, sous le regard des domestiques Pierre et Huguette. […] »
« Après avoir façonné les statues de marbre avec Michel-Ange dans Pietra viva, dans Amours Léonor de Recondo dévoile le corps des femmes du début du XXe siècle. Gracieux et touchant… […] »