Pour les peintres, c’est la lumière. Pour les musiciens, c’est le rythme des vagues. Mais que représente la mer pour les écrivains ?
Poèmes épiques ou romans d’aventures, certains des plus grands récits du patrimoine littéraire mondial parlent de la mer, cet élément indomptable de la nature. Si bien que la littérature a changé notre vision de l’élément marin. Les vagues et les marées sont le reflet de nos désirs, de nos espoirs et de tout ce qui agite notre âme. L’eau invite les écrivains à prendre la plume. Dans ce numéro de « Twist », Romy Straßenburg rencontre des auteurs, des éditeurs et des photographes adeptes de la voile. Avec l’enfant prodige des lettres portugaises Afonso Reis Cabral, embarquement immédiat pour un voyage côtier. Près de la Baltique, l’auteure Berit Glanz nous éclaire sur les liens entre l’eau et la littérature. Le grand reporter Wolfgang Bauer revient sur l’horreur d’une traversée à bord d’un canot pneumatique avec des migrants. A Paris, rencontre avec le romancier haïtien Louis-Philippe Dalembert. Dans « Mur Méditerranée », il s’est inspiré de la tragédie d’un bateau de clandestins pour raconter l’histoire de trois femmes qui espèrent trouver une vie meilleure de l’autre côté de la mer. « Twist » appareille à bord d’un voilier et met le cap sur le Groenland, quand bien même il ne s’agit que d’une rêverie portée par les merveilleuses photos du livre « Cold Waters ». Enfin, entretien avec Benjamin Fredrich, auteur, éditeur et fondateur de « Katapult », magazine dédié à la cartographie.