- Livre : Au doigt et à l'œil
- Auteur : Françoise HUGUIER
- Revue de presse
FRANCE INTER, Kathleen Evin, mardi 20 mai 2014
« L’Humeur vagabonde »
Françoise Huguier est l’invitée de « L’Humeur vagabonde », pour son livre Au doigt et à l’œil chez Sabine Wespieser éditeur et pour l’exposition « Pince-moi, je rêve » à la Maison Européenne de la Photo à Paris du 4 juin au 31 août. La phographe est également l’invitée d’honneur des 20e Rencontres de la Jeune Photographie Internationale à Niort jusqu’au 31 mai.
« Comme d’ordinaire, avec ce sens particulier de la formule drôle et pertinente qui le caractérise, l’ami Gérard Lefort a croqué la photographe Françoise Huguier en trois mots qui lui vont bien : Lady bretonne africaine !
Lady, elle l’est, et pas seulement parce que jeune fille de bonne famille, élevée dans les traditions et chez les sœurs. Lady parce qu’elle en impose, dans la façon qu’elle a de regarder le monde et ses occupants, de tracer sa route comme un navire de haut bord, de vous tenir en respect avec une si douce fermeté. Bretonne, elle l’est aussi, par ses racines et son opiniâtreté, un rien granitique, et son goût du large, des horizons et des grands vents. Et africaine, par choix, par coup de foudre, par affinité avec ces femmes secrètes qu’elle a su photographier comme personne avant elle ne l’avait fait. Africaine, enfin, parce que, sur cette terre-là, elle se sent, elle, la femme aux semelles de vent, des envies de s’arrêter. De préférence sous un arbre, au bord du Niger.
Le 4 juin prochain, à Paris, la Maison européenne de la Photographie exposera, jusqu’au 31 août, des photos, en noir et blanc et en couleurs, regroupées par Françoise Huguier sous le titre Pince-moi, je rêve.
On y verra le monde à travers ses yeux, tel qu’elle l’a saisi depuis quarante ans, de la Sibérie à l’Afrique, des podiums des défilés de mode aux appartements communautaires de St Petersburg, des nonnes colombiennes aux nus de la belle Natacha, des jeunes en Asie du Sud-Est aux traces de son enfance bouleversée dans la forêt cambodgienne en 1950.
Avant d’y aller, un conseil, lisez d’abord son livre, Au doigt et à l’œil, qui vient de paraître chez Sabine Wespieser, autoportrait d’une photographe qui sait décrire avec les mots aussi bien qu’avec les images, souvenirs étonnants d’une voyageuse effrontée, journal intime d’une enfant du siècle. »