LA TRIBUNE DE GENÈVE, Caroline Rieder, mardi 7 janvier 2025

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Un récit saisissant et tragique mais sans larmoiements, qui convoque avec justesse ce Valais rugueux et taiseux, avec notamment un très beau portrait d’une grand-mère bistrotière et un peu bibliothécaire. À la fois triste et lumineux, ce court et percutant roman se lit d’une traite. Dans cette ode à la nature et à la littérature, où l’on croise la figure d’Ella Maillart, la tombe et les mots de Rilke, on retrouve la musicalité des phrases et l’accent de «Sa préférée».

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