LE BLOG DU PETIT CARRÉ JAUNE, lundi 16 février 2015


« […] Un roman sur les corps, sur une société corsetée, sur les convenances, les traditions qui sautent, crissent, se brisent. Amours avec un S. Un roman commençant avec Mme Bovary de Flaubert où l’ennui, la mélancolie, les traditions et coutumes sont décrites à la limite de la caricature d’une société qui plie sous les convenances et les traditions héritées de père en fils, les secrets de famille. Un texte subtil, musical, sensible, fougueux, précis, avant-gardiste, impressionnant par le nombre de références et d’inspirations, par l’histoire elle-même, celle de ce début du XXe siècle, ce siècle qui allait amener tant de changements sociétaux, de bouleversements familiaux, de libertés et de crises, tant d’amours.

Un texte de Léonor de Récondo, une virevoltante sonate au clair de lune, un triolet majestueux, une chevauchée fantastique, un piano d’où viendront les amours, où s’écrira la partition d’une vie. Un roman qui se découvre, se dénude, s’étreint pour mieux jouir et aimer, s’aimer, devenir. Une ode à la féminité, la liberté, la maternité, aux AmourS. »