LE FIGARO LITTÉRAIRE, Astrid Eliard, jeudi 28 avril 2011


« Vous pourrez chercher dans tous les coins et recoins, il n’y a ni coutures ni ficelles, et encore moins d’effets, chez l’Irlandaise Claire Keegan. On l’aime un peu comme on aime l’eau ou la lumière : parce que la beauté de ses histoires est évidente.

Les Trois Lumières, son deuxième livre traduit en français après son recueil de nouvelles très remarqué, L’Antarctique, est un ravissement. Cent pages de tendresse et de poésie. Le roman dure le temps d’une saison, quelques mois qui paraissent une éternité, durant laquelle une petite fille, confiée à des étrangers par ses parents débordés et à bout de ressources, grandit […] »