Librairie Mollat (Bordeaux), février 2025


Avec délicatesse et sensibilité, l’autrice suisse raconte cette histoire d’amour, discrète et indéfectible qui survit à la douleur.

L’autrice suisse, pour son deuxième roman, nous emmène dans son pays natal, à la rencontre de Rose et Camil. Rose, surtout, la narratrice, attachée à cette longe qui la retient.

Pour comprendre comment Rose est arrivée dans cette pièce qui ressemble à une chambre de chalet, attachée, et en proie à la souffrance de la perte de son enfant, il faudra être attentif aux deux parties qui composent le roman. Rose nous dit sa vie, son amour surtout, Camil, et puis Anna, leur fille.
C’est un accident qui emportera la vie de la jeune fille, et plongera Rose dans la folie, la douleur insupportable et insurmontable qu’elle nous raconte. Pourtant, soutenue par son compagnon aimant et bienveillant, toujours depuis cette pièce isolée, il semblerait que le deuil soit possible, peut-être grâce à l’intervention d’une voisine qui la ramène à la réalité, crue et dure mais vitale, et peut-être aussi grâce à la littérature, à ces romans que lui lit cette femme ?

Sarah Jollien-Fardel, après « Sa préférée », signe un deuxième roman dans lequel on retrouve sa plume douce qui atténue, toujours, la violence qu’elle évoque. Avec délicatesse et sensibilité, elle raconte cette histoire d’amour, discrète et indéfectible qui survit à la douleur.